LES CHRONIQUES
L’aube du Solstice aura lieu dans un décor à couper le souffle : un fleuve qui étend son empire à perte de vue, une île qui lui résiste, un soleil impérieux (avec un peu de chance) et le précieux passage des baleines (avec beaucoup de chance). Or, s’il y a un décor, il y a forcément un envers. Les chroniques de Yannick Marcoux s’invitent donc dans l’arrière-scène du projet, sur les multiples inspirations qui le nourrissent, les artistes et personnages qui le façonnent, témoignant ainsi de son ancrage dans la beauté de ce monde et le vivant qui l’habite.
Les chroniques sont publiées une fois par semaine.
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Un premier pas tendu vers l’horizon
L’installation Le solstice des baleines ne s’est jamais ancré dans le Saint-Laurent. Cependant, par le récit que Reno Salvail nous a livré, il a mis au monde une autre œuvre qui, a-t-il écrit, amenait « les spectateurs au seuil d’une ambiguïté les faisant...
Trois mains tendues vers le soleil
Parfois considérées comme l’incarnation de l’orgueil humain qui aspire au rêve ddes cieux ou au pouvoir divin, les tours ont, au fil du temps, rempli de nombreuses fonctions – observation, stockage, communication, défense. La plus ancienne structure connue de tour au...
Des chants d’amour pour survivre
Il y a peu, la surface de l’eau n’était encore qu’un simple miroir pour une humanité qui, faute de moyens, était réduite à imaginer ce qu’il y avait par-delà cette frontière naturelle. Insondable et impénétrable, les eaux...
Le Chemin qui marche
On lui doit à peu près tout. Qu’on ait embrassé sa force, admiré son immensité, salué son abondance, remercié sa générosité ou qu’on se soit, au contraire, buté à ses caprices, mutiné contre son tracé ou mis en péril par ses marées, il est au cœur de nos vies et...
La partition rassembleuse d’Alissa Cheung
Le 29 août 1952, au Maverick Concert Hall, à Woodstock, New York, David Tudor a monté sur scène, s’installant au piano. Plaçant ses pieds sur les pédales, on aurait cru qu’il s’apprêtait à jouer lorsqu’il a refermé le couvercle du clavier. Dans un geste lent et posé,...
Etienne Desrosiers et le fleuve, architecte du Québec
Etienne Desrosiers a l’habitude de parcourir le territoire sur de longues distances, l’appréciant du haut des airs, dans sa vastitude, ou trébuchant sur ses aspérités, humant le humus de la terre ou la résine des arbres. Ses excursions sont guidées par le plaisir,...